histoire de la stratégie d'entreprise

Les axes de stratégies classiques cherchent à assurer sa rentabilité, son développement, sa pérennité et le bien-être qu'elle apporte aux salariés. Les forces étaient ː la rivalité concurrentielle entre les entreprises ; le pouvoir de négociation des fournisseurs ; celui des acheteurs ; les menaces de nouveaux arrivants sur le marché ; et celles de produits de substitution. Martinet évoque la « dilution de la notion stratégique ». Ce travail implique de prendre en compte l’environnement dans lequel évolue votre entreprise et de déterminer les meilleurs leviers de croissance. Michael Porter, spécialiste dans le domaine de la stratégie a défini celle-ci comme suit : « La Stratégie, c’est la réalisation des choix d’allocation de ressources (financières, humaines, technologiques, etc.) Par définition, une concurrence parfaite ne permettait aucun cadre, pour une unité individuelle, pour pouvoir élaborer une stratégie originale et victorieuse. Selon lui[22], la planification stratégique devient le plus souvent un pur exercice bureaucratique qui limite la capacité d'adaptation de l'entreprise et empêche les stratégies émergentes d'apparaître. Michael Porter, qui avait l'expérience en ingénierie requise et un intérêt prononcé pour les sports compétitifs, a intégré MBA de Harvard, où lui est enseignée la philosophie holistique et multidimensionnelle de la business policy ("politique de l'entreprise"). Aux critiques qui relevaient que son analyse était trop statique, Porter a répliqué que les cinq forces avaient toutes besoin d'être surveillées justement parce qu'elles changeaient[9]. Avant cette invention, le concept de stratégie était uniquement militaire. Porter a avancé trois stratégies génériques ː rester le leader du marché en gardant les coûts bas ; vendre un produit qui est suffisamment distinct des autres pour qu'il ne puisse pas être concurrencé par d'autres produits d'entreprises concurrentes (différenciation), et identifier une part spécifique du marché où il n'y aurait que peu de concurrents (spécialisation / segmentation). Le problème était illustré par une liste de nombreuses options de cours sur les principes de la pâtisserie et de la boulangerie (« principles of baking ») qui existaient dans l'une des écoles du Sud. Il y eut aussi des facteurs temporaires avec des conséquences sévères, comme la hausse des prix du pétrole de 1974 et la combinaison, en conséquence, de la stagnation et de l'inflation[9]. En 1965, la fondation Ford rapportait « une utilisation croissante d'analyse quantitative et de model building » (« construction de modèle ») et plus de publications dans des journaux spécialisés en économie, psychologie et statistique[6]. Laissez-vous guider à travers cette fresque percutante, de Sun Tzu à Clausewitz pour les champs de bataille – option plein air – et de Michael Porter à Steve Jobs pour l’univers économique – option business. Le premier était la concentration des vendeurs (quel pourcentage du marché était contrôlé par les quatre plus grosses entreprises) et le deuxième, les barrières à l'entrée. Un peu d’histoire ! Elle vise à choisir des actions, à les mettre en oeuvre et à les coordonner afin d'obtenir un résultat. En particulier, les études récentes étudient la nature des ententes contractuelles et relationnelles entre les organisations[45]. Les premiers outils d’aide à la décision stratégique sont ainsi apparus dans les années 1960 aux États-Unis : Plusieurs définitions de la stratégie d'entreprise existent dans la littérature : Il ressort de ces définitions que la stratégie d'entreprise consiste à répondre à trois questions : Ces trois dimensions, Valeur-Imitation-Périmètre (ou modèle VIP), résument l'essentiel des questions stratégiques[29],[30]. L'une des meilleures illustration de cette émergence peut être trouvée dans la création d'un cours de Business Policy à Harvard Business School au milieu des années 60. Certaines de ses affirmations centrales à propos des stratégies génériques et de l'avantage maximal à gagner en se concentrant sur sa position dans le marché, plutôt que sur l'efficacité opérationnelle, manquaient de preuves, voire semblaient s'opposer à l'évidence. En 1980, 57 000 MBA étaient octroyés par 600 programmes, comptant pour 20 % du nombre total de diplômes de masters délivrés. Le champ de la stratégie d’entreprise a accordé beaucoup d’attention aux différentes formes de relations entre les organisations, allant des alliances stratégiques[42] aux relations acheteurs-fournisseurs, en passant par les co-entreprises, les réseaux et les relations de franchise. À la suite notamment des travaux de Henry Mintzberg, la planification stratégique est désormais considérée comme une approche datée. Il a mis en garde ses lecteurs à ce sujet dans son second ouvrage, Competitive Advantage, observant comment ces poursuites pouvaient mettre les concurrents sous pression financière. Le succès d'une stratégie d'entreprise est relatif et non absolu : il se mesure par rapport au succès de la stratégie des concurrents. Association internationale de management stratégique, recueil de centaines d'articles de recherche en stratégie, Lexique français-anglais de management stratégique, Organisme d'aide à la création d'entreprise, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Stratégie_d%27entreprise&oldid=175046332, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, L'adéquation avec les scénarios d'évolution, Les ressources et compétences disponibles, Lobbying, coalitions, négociations, intrigues, Les outils et grilles d’analyse ont évolué grâce aux améliorations apportées par les chercheurs en stratégie (notamment. Des changements structurels basiques étaient à l'œuvre : on passait de l'industrie manufacturière aux services, et on assistait au développement de nouvelles technologies qui créaient aussi bien de nouvelles formes d'entreprises que des nouveaux types de biens, plus le développement d'instruments financiers de plus en plus ésotériques. La stratégie est un « ensemble d'actions coordonnées, d'opérations habiles, de manœuvres en vue d'atteindre un but précis »1. L'objectif consiste donc à obtenir un avantage concurrentiel, c'est-à-dire à dégager un profit durablement supérieur à celui des concurrents. En revanche, en situation d'oligopole, le manager aurait des possibilités stratégiques, car il n'est pas complètement contraint par le marché, mais il est affecté par les manœuvres de ses concurrents[9]. Les profits devraient être plus que suffisants pour motiver une entreprise, mais certaines industries étaient profitables à l’extrême. Les gros comme les petits commençaient à être exposés à une concurrence étrangère croissante, notamment de la part d'entreprises japonaises "insurgentes" avec une meilleure attention aux nouvelles technologies et aux coûts plus bas pour conquérir de nouveaux clients. À cette époque déjà, la stratégie d'internationalisation de la société, qui a tenté de s'implanter dans plusieurs pays européens, n'est pas un modèle. Le mot στρατηγια (strategia), signifiant « commandement d'une armée » où « aptitude à commander une armée, qualités d'un général » et « manœuvre ou ruse de guerre » a été dérivé de strategos et est passé au latin sous la forme strategia, -ae avec le sens de « gouvernement militaire d'une province romaine » . Il risque donc de se contenter d'officialiser les stratégies émergentes développées par l'entreprise ou de surinterpréter les succès passés, jusqu'à provoquer une éventuelle dérive stratégique[33]. Quel modèle de création de valeur utiliser afin d'assurer des profits durables à l'entreprise (quel est son modèle économique) ? Porter était bien conscient des enjeux, observant comment les entreprises sous restrictions de la législation antitrust pouvaient se sentir incapables de répondre aux concurrents tentant s'emparer d'une petite part du marché, ou comment les grandes entreprises pouvaient user de poursuites antitrust pour harceler les petits concurrents[17]. La stratégie d'entreprise désigne l'ensemble des choix d'allocation de ressources qui définissent le périmètre d'activité d'une organisation en vue de réaliser ses objectifs. Il ressort de ces définitions que la stratégie d'entreprise consiste à répondre à trois questions : Le diagnostic stratégique ou analyse stratégique, consiste à déterminer l'adéquation entre les ressource… Trois niveaux de stratégie Il existe trois niveaux de stratégie qui peuvent être mis en œuvre dans une entreprise. Cependant, Jean-Pierre Helfer, Michel Kalika et Jacques Orsoni continuent à introduire une distinction, en insistant sur la dimension organisationnelle du management stratégique. Il s'agissait toujours de fournir un guide de processus délibératif aux grandes entreprises, mais Porter, dans sa pensée, était plus ambitieux que Kenneth R. Andrews, plus pointilleux que Igor Ansoff, et moins convenu que Bruce Henderson[9],[14]. L’endroit est accueillant et les employés, qui sont eux-mêmes consi… Fondée sur des études antérieures pour l'industrie de l'aviation, l'idée centrale était que plus on produisait d'unités, plus les coûts étaient bas, et plus les profits étaient hauts. Edith Penrose en a créé les bases dès 1959[3], la systématisation de l'utilisation du terme « stratégie » dans un contexte d'entreprise est due à Alfred Chandler avec la publication de son ouvrage de 1962[4]. Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes? "From Substantive to Procedural Rationality," in Spiro J. Latsis, ed., au sein d'une économie qui ne cessait de croître, http://www.cnrtl.fr/etymologie/strat%C3%A9gie, http://www.strategie-aims.com/aims/presentation/. Cette notion d'interdépendance entre le raisonnement analytique et le déploiement pratique est en particulier défendue par le modèle autour duquel est structuré l'ouvrage de Johnson et al.[50]. Ou savez-vous comment améliorerlinterface utilisateur StudyLib? Porter insistait qu'il soutenait la législation antitrust, et il faut noter qu'il y avait un certain degré de flou autour de cette législation à propos de la sévérité avec laquelle elle devait être appliquée à tout moment, et cela dépendait souvent des circonstances économiques. En définissant la stratégie d'entreprise, tout comme Igor Ansoff, par "l'adaptation d'une entreprise à son environnement", Michael Porter a élaboré un cadre pour aider les entreprises à examiner leur situation concurrentielle. La stratégie doit faire correspondre les ressources et compétences de l'organisation (prépondérantes selon l'approche par les ressources défendue notamment par Jay Barney[23]) aux menaces et opportunités de son environnement (prépondérantes selon l'approche de Michael Porter[21]). Le mot strategia est notamment utilisé par Pline l'Ancien[1]. Divers auteurs présentent une définition de la stratégie d'entreprise : Dans son approche économique, elle est l'ensemble des méthodes qui maximisent dans un univers conflictuel ou concurrentiel2  c'est-à-dire face à un rival, un opposant, un adversaire, un concurrent ou un ennemi  les chances d'atteindr… Le manager en situation d'oligopole doit être stratégique, parce qu'il doit anticiper ces "mouvements adverses". À la suite des travaux de Henry Mintzberg[32] ou du développement de la théorie des ressources depuis la fin des années 1990, notamment par Jay Barney[23], la plupart des chercheurs en stratégie ne distinguent pas la stratégie d'entreprise et le management stratégique, partant du principe que la définition d'orientations générales qui ne prendrait pas en compte leur mise en œuvre serait une démarche sans intérêt pratique. Il a caractérisé ce conflit comme une "guérilla" et a suggéré des stratégies agressives à la NFL, comme persuader des sociétés de diffusion de rompre leur contrat avec la USFL, acheter les meilleurs joueurs de la USFL tout en encourageant les pires joueurs de la NFL à passer de l'autre côté, et à récupérer les propriétaires les plus puissants de la USFL tout en poussant dans la faillite les équipes les plus faibles de la USFL. Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur la stratégie militaire. Les entreprises devaient s'attendre à ce que les coûts déclinent systématiquement et de façon prévisible en conséquence de leur expérience productive supérieure. Herbert A. Simon. A. Ch. Classiquement, la démarche d'analyse stratégique consiste en cinq étapes : Historiquement, on a distingué deux niveaux en stratégie d'entreprise : À la lumière de travaux plus récents, notamment ceux consacrés à l'innovation stratégique, à l'approche par les ressources, à l'hypercompétition ou à la stratégie émergente, cette distinction est souvent considérée comme dépassée, car elle s'oppose à une vision intégrée de la stratégie : Dans une entreprise mono activité, le niveau corporate et le niveau business sont confondus tandis que dans une entreprise aux activités diversifiées, ces deux démarches sont interactives. D'après Sir Lawrence Freedman, c'est le lieutenant-colonel Joly de Maïzeroy qui propose le mot français « stratégie » en 1771 — après avoir essayé « la stratégique » sur le modèle de « la tactique » et « la logistique » — comme « art du général »[2]. Son approche était davantage déductive qu'inductive. Ce n'était donc pas juste l'augmentation de l'offre qui a créé cet intérêt pour les théories économiques de la décision mais aussi les changements dans la demande de la part de l'environnement économique. Approche pragmatique de la stratégie La stratégie d’entreprise désigne l’ensemble des choix et options d’allocation des ressources qui définissent le périmètre d’une organisation en vue d’assurer sa rentabilité, son développement ou sa pérennité. Arbitrages d'allocation de ressources entre les différents, Évolution du périmètre d'activité vers de nouveaux, le niveau général de l'entreprise, lorsque celle-ci rassemble plusieurs activités (et c'est un cas fréquent, la modification des conditions concurrentielles, qui relève de la, enfin, les travaux sur la stratégie émergente. Pour les économistes néoclassiques, la question était de savoir pourquoi certains marchés déviaient des modèles standards de la concurrence parfaite. Ces conseils furent utilisés comme éléments de preuve quand la USFL a réclamé des dommages et intérêts à la NFL pour ses pratiques anti-concurrentielles. Stratège militaire du début de l'époque des Royaumes combattants (475-221 av. Le cours de business policy (politique d'entreprise) de la Harvard Business School, qui traitait la stratégie d'entreprise dans la « tradition distinguée de l'époque, non pas comme un ensemble de formules, mais comme la mission de l'entreprise, sa compétence distinctive, reflétant les valeurs de ses managers », et n'était pas particulièrement populaire, a été ainsi remplacé par un autre cours intitulé « Competition and Strategy » (« Compétition et Stratégie »), dont on avait retiré le contenu sur le directeur général et les « valeurs de la société »[7]. Les axes de stratégies classiques cherche assurer sa rentabilité, son développement ou sa pérennité. Il n’empêche que l’art de la stratégie militaire, tel qu’il nous a été transmis par les grands généraux de l’histoire, a toujours inspiré les gourous du management. La stratégie d’entreprise doit permettre la réalisation de ce projet en le formalisant, en listant les objectifs à long terme (3, 5 ou 10 ans) et en allouant les ressources de l’entreprise à la mise œuvre de moyens concrets pour atteindre ces objectifs. Ce n'était pas quelque-chose qu'il a évoqué explicitement, mais comme le remarque l'universitaire canadien Henry Mitzberg, "Si le profit réside vraiment dans le pouvoir de marché, alors il y a clairement plus que des moyens économiques pour le générer." Comme la meilleure position était censée être extrêmement rentable, elle fournirait par la suite des ressources pour améliorer encore plus sa position.

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