rodolphe de habsbourg fils de zita

Latour est remplacé par le comte Aloÿs de Bombelles, de quatre ans son aîné, bien que ce dernier souffre d'une réputation douteuse, ayant pris part à l'aventure tragique de son oncle Maximilien Ier du Mexique et de sa tante Charlotte. multiplie les incartades, tant dans sa vie publique que privée. Le drame de Mayerling est un événement qui se déroule le 30 janvier 1889 : l'archiduc héritier d'Autriche Rodolphe, fils de l'empereur François-Joseph I er d'Autriche et de l'impératrice Élisabeth, dite « Sissi », est retrouvé mort en compagnie de sa maîtresse, la baronne Marie Vetsera, une fille mineure, dans son pavillon de chasse de Mayerling. Les frères d'Hélène Vetsera sont des familiers de la Cour, puisqu'ils montent à cheval en compagnie de l'impératrice Élisabeth surnommée par sa famille Sissi. L'empereur accepta. On sait par ailleurs qu’en 1975, Mgr Boyer renseigna Otto de Habsbourg, et sa mère l’impératrice Zita, sur un point assez vague de leur généalogie en leur dévoilant un lien entre leur famille et le comte franc Bellon de Carcassonne (778 – 812) par l’intermédiaire des comtes catalans qui lui succédèrent. Selon la tradition instaurée par son arrière-arrière-grand-père François-Étienne de Lorraine, époux de Marie-Thérèse La grande, dès le lendemain de sa naissance, le jeune prince héritier est proclamé Colonel du dix-neuvième régiment d'infanterie par son père. », « Ma mère, je n'ai plus le droit de vivre : j'ai tué… », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Drame_de_Mayerling&oldid=174617590, Article contenant un appel à traduction en allemand, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Mourons dans les bras l'un de l'autre ! », « Ma mère, je n'ai plus le droit de vivre : j'ai tué… », « Er wollte sich umbringen, solange er noch konnte », Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Alexandre Salvator de Habsbourg-Toscane**, Constantin Salvator de Habsbourg-Toscane**, maison impériale et royale d'Autriche-Hongrie, « Our Prince Rezső » A study on the Hungarian aspects of Crown Prince Rudolf’s political beliefs, Arbre généalogique de la famille royale belge, Répertoire international des sources musicales, François Charles Salvator de Habsbourg-Toscane, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rodolphe_d%27Autriche&oldid=177155833, Docteur honoris causa de l'université jagellonne de Cracovie, Chevalier de l'ordre autrichien de la Toison d'Or (XIXe siècle), Chevalier grand-croix de l'ordre de Saint-Étienne de Hongrie, Conjoint d'une princesse de la famille royale belge, Personnalité inhumée dans la crypte des Capucins, Article contenant un appel à traduction en allemand, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en hongrois, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Page pointant vers des bases relatives à la musique, Page pointant vers des bases relatives à la recherche, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Militaire, Portail:Biographie/Articles liés/Sciences, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Colonel du dix-neuvième régiment d'infanterie. Un autre élément en faveur de la thèse du complot est le fait que le couple avait de nombreuses blessures qui ne pouvaient pas s'expliquer par un suicide. », « Nous ne pouvons plus vivre ! En 1911, il épousait Zita de la famille des Bourbons de Parme. Dieu aura pitié de nous ! Présentation. Immédiatement, les plus folles rumeurs circulent. Ce fut alors une scène affreuse de désespoir et de tendresse. Rodolphe a des idées politiques libérales opposées au conservatisme de son père. ». D'autres hypothèses font état d'un complot fomenté par les milieux liés à la hiérarchie catholique qui aurait supprimé l'archiduc au motif que, lié à des milieux fréquentant le radicalisme français, il aurait souhaité instaurer en Autriche une législation réfrénant davantage les privilèges de l'Église catholique. Celui-ci trompe ouvertement son épouse la reine Marie-Henriette, une archiduchesse d'Autriche de la branche hongroise. Une descendante des Habsbourg réclame un château. L'infante Marie-Thérèse de Bragance était quant à elle l'épouse de l'archiduc Charles-Louis, frère de l'empereur François-Joseph dont le petit-fils fut l'empereur Charles Ier d'Autriche. Nous sommes alors au début du XIIe siècle. Selon la version officielle, c'est l'un des familiers de Rodolphe, le valet Loschek, qui découvre les corps de Rodolphe et de sa maîtresse, Marie Vetsera, allongés côte à côte sur un lit (la position exacte des corps sera vite l'objet de versions contradictoires) ; quelques heures plus tard, la nouvelle parviendra à la Hofburg. Finissons en ce soir même ! L'empereur est en colère et exige que son fils rompe avec Marie Vetsera. Une dizaine de mois avant la naissance de Marie en 1871, le mari d'Hélène Vetsera, diplomate, se trouvait à Saint-Pétersbourg. Marie serait la fille de Rodolphe et enceinte à son tour malgré l'acte incestueux, elle serait morte des conséquences de l'avortement ordonné par l'empereur, Rodolphe désespéré se suicidant à son tour[7]. Il la tue d'un coup de pistolet avant de se tirer lui-même une balle dans la tête. ». Albert IV. Mais le lendemain, le palais donne une nouvelle version : celle de la crise cardiaque. Ces dissimulations vont vite alimenter les rumeurs sur l'hypothèse d'un double meurtre politique, passionnel ou même crapuleux. Comte de Habsbourg, landgrave de Haute-Alsace († 1239 ou 1240). L'empereur François Joseph aurait eu une explication très vive avec son fils au sujet de Mlle Vetsera, il le menaça même de le déshériter s'il ne rompait pas aussitôt cette liaison. Cette thèse est appuyée par des auteurs tel Jean des Cars, notamment depuis la découverte d'un télégramme de l'empereur adressé au pape Léon XIII, où il explique que son fils a été assassiné [3]. Il demanda cependant l'autorisation de la revoir une dernière fois. Faute d'étude sérieuse de la scène du crime, faute de l'habituel rapport de police en cas de crimes, si laconique et imprécis soit-il, et faute de rapports d'autopsies concluants (plusieurs rapports tardifs et contradictoires), les criminologues, historiens amateurs et littérateurs se piquant d'histoire ont émis plus d'une cinquantaine de versions[2]. Dans Les Entretiens de l'Impératrice Eugénie de Maurice Paléologue, la dernière souveraine des Français, très amie avec le couple impérial d'Autriche-Hongrie, explique à l'auteur que l'impératrice Élisabeth lui a confié ce qui s'est réellement passé cette nuit-là, lors de son dernier séjour au cap Martin. Celle-ci refusa, voulut prévenir la police qui n'accorda pas foi aux allégations d'une demi-mondaine. Peu robuste, le petit archiduc est un enfant de tempérament craintif. Il a actuellement 4 petites-filles: les archiduchesses Zita (2008), Anezka (2010), Anna (2012) et Paola (2015) d'Autriche qui sont les filles de son fils aîné, l'archiduc Carl-Christian d'Autriche, et de son épouse, née Estelle de Saint-Romain. L'infante Marie-Josèphe de Bragance était en effet l'épouse du duc Charles-Théodore en Bavière, frère préféré de l'impératrice Élisabeth. Alors qu'il veut faire des études de sciences naturelles, notamment d'ornithologie, Rodolphe est contraint de poursuivre sa carrière militaire et, en 1879, il sert au Trente-sixième régiment d'infanterie. Finissons en ce soir même ! Il contamine alors son épouse, qui en conséquence ne peut plus avoir d'enfants. Dans la guerre entre l'empereur du Saint-Empire Henri IV et l'anti-empereur Rodolphe de Rheinfelden, Werner embrasse le parti de ce dernier (1077-1080). La naissance de la petite princesse, surnommée « Erzsi », est une déception pour ses parents qui espéraient un fils. Ses tantes maternelles étaient de très proches parentes de l'archiduc Rodolphe. L'archiduc de 15 ans vit alors dans une grande solitude morale, mais commence sa vie amoureuse avec des « comtesses hygiéniques ». Celui-ci a en effet appris que Rodolphe a demandé au pape Léon XIII la reconnaissance de nullité de son mariage. De son côté, François-Joseph et Sissi, les parents de Rodolphe, étaient séparés et des aventures de François-Joseph sont avérées. C'EST L'UN des emblèmes de la République tchèque. Après le refus de celle-ci, Rodolphe rencontre au début de l'automne 1888 (par l'intermédiaire de sa cousine la comtesse Marie-Louise Larisch) Marie, la plus jeune fille de la baronne Hélène Vetsera. Rodolphe et Marie sont retrouvés morts au matin du 30 janvier 1889 dans le pavillon de chasse, tués par balles : suicide organisé par Rodolphe et sa maîtresse ou attentat politique ? Voici les descendants de la branche ainée des Habsbourg, avec quelques mises à jours. Sujet à des états de dépression et d'anxiété, il se sait incurable, et tente par tous les moyens de cacher son mauvais état de santé à son père. Mourons dans les bras l'un de l'autre ! Cette annonce couplée à la découverte de la grossesse de Marie pourrait être une raison qui poussât Rodolphe à tuer Marie avant de se suicider[5]. Née le 4 mars 2008 (mardi) - Lyon, Rhône, Rhône-Alpes, France; Âge : 12 ans Parents. Peter Poetschner, critique et historien d'art et expert des musées de Vienne, a comparé les portraits de Rodolphe et Marie, trouvant une troublante ressemblance notamment au niveau du nez, des oreilles et du menton. Rodolphe François Charles Joseph de Habsbourg-Lorraine (Rudolf Franz Karl Joseph von Habsburg-Lothringen), né à Laxenbourg le 21 août 1858 et décédé à Mayerling le 30 janvier 1889, est un membre de la maison impériale et royale d'Autriche-Hongrie. L'empereur Charles de Habsbourg, Né à Persenbeug sur le Danube, en Basse Autriche, le 17 août 1887, Charles était le fils aîné de l’archiduc d’Autriche Otton François. Finissons-en ce soir même ! En 1879, on commence à lui chercher une épouse qui soit à la fois de son rang, catholique et dont l'union ne provoquera pas la susceptibilité des différents peuples de la monarchie. Après quoi, il écrivit à sa mère une longue lettre qui débutait ainsi : « Ma mère, je n'ai plus le droit de vivre : j'ai tué… ». Par sa naissance archiduc d’Autriche et prince héritier de l’Empire austro-hongrois, il meurt à 30 ans dans des circonstances mystérieuses aux côtés de sa maîtresse Marie Vetsera, dans le pavillon de chasse de Mayerling. Le 27 janvier, Rodolphe va voir sa cousine la comtesse Marie-Louise Larisch et lui apprend qu'il est en danger. Une autre version, émanant d'on ne sait où exactement, affirme que le commanditaire de l'assassinat aurait été le chancelier allemand Bismarck, inquiet de la francophilie de Rodolphe : l'archiduc, haïssant le pangermanisme, projetait, une fois monté sur le trône, de détacher l'Autriche-Hongrie de l'Allemagne et de la lier à la France. Fils de Rodolphe II ©. Selon le témoignage de l'. Leur suicide ne fait aucun doute, mais, étant donné le caractère scandaleux d'une telle fin, le gouvernement et l'empereur tentèrent de le cacher, ce qui a donné naissance à toute une littérature romantique, périodiquement alimentée par des « révélations »[1]. Cependant, en homme de devoir, l'empereur veut en premier lieu faire de son fils un soldat et dès l'âge de trois ans, le petit archiduc apprend des exercices militaires tels que le tir ou la revue des troupes et puisqu'il sera appelé un jour à gouverner l'un des plus puissants empires du monde et de multiples peuples, l'enfant reçoit des cours de lecture, d'écriture, de religion, de tchèque et de hongrois. Rodolphe IV, futur empereur Rodolphe I er, fils d'Albert IV, renforça la puissance de sa maison durant le Grand Interrègne en profitant de la situation chaotique pour acquérir des gages impériaux, promesses d'héritage et autres titres, telle l'avouerie de l'abbaye de Saint-Blaise en 1254, qui lui ouvrit le sud de la Forêt-Noire. Ah non, elle ne représente qu'un malheur privé. Il épouse le 10 mai 1881 la princesse Stéphanie de Belgique, fille de Léopold II et Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine, et devient de fait prince royal de Belgique. D'autres hypothèses font état d'un complot fomenté par des milieux liés à la hiérarchie catholique qui auraient supprimé l'archiduc au motif que, influencé par le radicalisme français, il aurait souhaité instaurer en Autriche une législation réfrénant davantage les privilèges de l'Église catholique. L'empereur s'exprima sur un ton tellement violent, que l'archiduc effrayé, finit par consentir à congédier sa maîtresse. Il ne fait guère de doute que Marie est une fille adultérine. Le soir venu, il expliqua à sa maîtresse la dispute qu'il avait eue avec son père. Selon la version officielle, il s'est suicidé après avoir tué sa maîtresse. Le pavillon est acquis en 1887 par l'archiduc, qui le transforme en pavillon de chasse, tout en conservant la chapelle. CHARLES FRANÇOIS JOSEPH DE HABSBOURG-LORRAINE (Karl Franz Josef von Habsburg-Lothringen) (Persenbeug, 17 août 1887 - Madère, 1er avril 1922) a été, sous le nom de Charles Ier, le dernier… Il est également le beau-frère du dernier empereur du Mexique, frère jalousé de François-Joseph, tombé tragiquement sous les balles des républicains de Juárez. Rodolphe et son père ne parlent jamais ensemble, sinon de sujets secondaires comme la chasse. Minée par une vie qu'il considère comme un échec, prématurément vieilli par la syphilis, atteint de troubles nerveux (psychose maniaco-dépressive ? Portraits des amants à des âges presque analogues. Lorsque les troupes d'occupation soviétiques évacuent l'Autriche, à la faveur du traité du Belvédère, des soldats russes profanent la tombe de Marie Vetsera, probablement pour récupérer des bijoux et Holler imagine un autre scénario : il suppose que la baronne de Vetsera aurait déniaisé Rodolphe et eut une fille à cette occasion. L'ensemble sera presque totalement rasé après le drame et remplacé par un monastère de carmélites. Rodolphe (Rudolf) Ier de Habsbourg (Vienne, 18 juillet 1552 - Prague, 20 janvier 1612) Rodolphe saisit alors son revolver et tua Marie d'une balle dans le sein. Puis, l'ayant dévêtue, il la disposa pieusement sur son lit, il prit des roses et en couvrit la morte. Dans Les entretiens de l’Impératrice Eugénie de Maurice Paléologue, la dernière souveraine des Français, très amie avec le couple impérial d'Autriche-Hongrie, explique à l'auteur que l'impératrice Élisabeth lui a confié ce qui se serait passé cette nuit-là, lors de son dernier séjour au cap Martin. L'impératrice Zita ne fournit aucun élément permettant d'identifier ces instigateurs mais cite Georges Clemenceau comme homme politique ayant participé à cette conjuration[3]. C'est par cette lettre que l'empereur et l'impératrice ont pu connaitre les péripéties du drame. ∞ avant 1217 Heilwig de Kibourg. Bonjour à tous, Chers Amis Littéraires et Historiens ! Le matin du 30 janvier 1889, l'archiduc Rodolphe, héritier de la couronne impériale et royale d'Autriche-Hongrie, fils de François-Joseph Ier, empereur d'Autriche et roi de Hongrie, et de l'impératrice Élisabeth, est retrouvé mort à Mayerling. De même ses gants — contrairement à l'usage de l'époque — remplis de coton font naître des rumeurs sur les circonstances de sa mort[5]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il multiplie les conquêtes, et prend pour principale maîtresse Mizzi Kaspar dès 1886. Les désaccords grandissent peu à peu, et Rodolphe finit par retrouver son ancienne vie de célibataire. Mayerling est un pavillon dépendant du monastère cistercien de Heiligenkreuz ; construit autour du XIVe siècle, il est saccagé par les Turcs puis reconstruit. Après l'intervention de l'impératrice, Gondrecourt est remplacé par le colonel-comte Joseph Latour von Thurmburg (de) (1820 – 1904), un aide de camp de l'empereur également d'origine lorraine mais plus pédagogue et libéral, qui saura se faire aimer de son élève. Zita de Bourbon-Parme était la fille du duc de Parme Robert Ier de Parme et de l'infante de Portugal Antonia de Bragance. Cette thèse est appuyée par des auteurs tel Jean des Cars, notamment depuis la découverte d'un télégramme de l'empereur adressé au pape Léon XIII, où il explique que son fils a été assassiné[2]. Lorsqu'il atteint l'âge de dix-neuf ans, Rodolphe achève ses études. Ses derniers mots ont été un simple nom: «Jésus». Mourons dans les bras l'un de l'autre ! Installé en Belgique, l’une de ses dernières apparitions publiques fut aux funérailles de sa belle-sœur l’archiduchesse Régina. Il est le fils aîné et l'unique héritier de Albert IV le Sage ( 1239), comte de Habsbourg, et d'Edwige de Kybourg ( … Née en 1892, soit trois ans après la tragédie, l'impératrice Zita (décédée en 1989) affirma en 1983 que le couple avait été assassiné pour des raisons politiques[1]. Le danger qui me menace est de nature politique. Nous nous retrouvons donc avec le vingt-quatrième épisode intitulé : Rodolphe, le fils Ils sont à mille lieues d’imaginer la tournure soudaine que va prendre leur vie avec l’arrivée de la guerre, moins de trois ans Tout lire… Le prince héritier sur son lit de mort en 1889. Par sa naissance Archiduc dAutric… Issue de la maison de Habsbourg-Lorraine.Sa famille l'a surnomme « Erzsi », diminutif affectueux hongrois. Celui-ci, par des méthodes très dures voire d'une cruauté contre-productive, en tout cas inadaptées, traumatise l'enfant. Le drame de Mayerling est un événement qui se déroule le 30 janvier 1889 : l'archiduc héritier d'Autriche Rodolphe, fils de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche et de l'impératrice Élisabeth, dite « Sissi », est retrouvé mort en compagnie de sa maîtresse, la baronne Marie Vetsera, une fille mineure, dans son pavillon de chasse de Mayerling. Il est prénommé Rodolphe en l'honneur de son ancêtre Rodolphe Ier du Saint-Empire, premier empereur germanique de la dynastie Habsbourg. L'archiduc Rodolphe, héritier du trône d'Autriche, « Les deux prélats, généralement bien informés, ont exprimé leurs doutes les plus sérieux au sujet de la version officielle des événements de Mayerling [le double suicide]. Selon elle, l'archiduc aurait été assassiné car il aurait refusé de participer à un complot contre son père, qui visait à détrôner François-Joseph et à le remplacer, sur le trône de Hongrie par Rodolphe et sur le trône d'Autriche par l'archiduc Jean de Habsbourg-Toscane ; Rodolphe, informé de certains éléments relatifs à ce complot, aurait été assassiné afin que les instigateurs ne soient pas inquiétés. Mobilier de la chambre où Rodolphe a été retrouvé mort. Vers six heures du matin, Rodolphe se tua d'une balle dans la tête. En fait deux générations suffiront pour que Otto, petit-fils de Radbot, « se fasse appeler dans les actes comte de Habsburg ». Cependant, dans la biographie qu'elle consacre à l'impératrice d'Autriche, l'historienne autrichienne Brigitte Hamann prétend qu'au contraire, « Sissi » méprisait l'impératrice Eugénie et que ses confidences n'avaient d'autre but que de mieux dissimuler la vérité. ». 1. Troisième des quatre enfants et seul fils de l’empereur François-Joseph Ier d’Autriche et de l'impératrice Élisabeth en Bavière, dite Sissi, l'archiduc naît le 21 août 1858 au château de Laxenbourg, près de Vienne. Rodolphe dans les bras de sa mère avec sa sœur Gisèle. Craignant de ne pouvoir y arriver seul, il avait proposé à Mizzi Kaspar, une de ses maîtresses de l'accompagner dans la mort. Le 30 janvier 1889, l’archiduc Rodolphe, fils unique de l’empereur d’Autriche François-Joseph et de l’impératrice Elisabeth, est retrouvé mort à Mayerling. Rodolphe François Charles Joseph de Habsbourg-Lorraine (Rudolf Franz Karl Joseph von Habsburg-Lothringen) (Laxenbourg, 21 août 1858 Mayerling, 30 janvier 1889) est un membre de la maison impériale et royale d'Autriche-Hongrie. Puis, l'ayant dévêtue, il la disposa pieusement sur son lit, il prit des roses et en couvrit la morte. Finissons-en ce soir même ! Sur un plan diplomatique, il refuse le traité avec l'Allemagne au profit d'une alliance avec la Russie et la France. Rodolphe saisit alors son revolver et tua Marie d'une balle dans le sein. L'empereur, d'une nature secrète, se protège en se cachant derrière le protocole et a très tôt rappelé à son fils que ledit protocole ne permet à personne — pas même au prince héritier — de lui adresser la parole en premier ; le jeune prince ne peut donc guère discuter de ce qui lui tient à cœur avec son père. le crâne de l'archiduc était enfoncé (témoignage de l', le 9 février 1889, soit deux semaines après les faits, dans une missive envoyée à Berlin, l'ambassadeur allemand à Vienne rapporte une conversation avec le Nonce apostolique Monseigneur. L'impératrice Zita ne fournit aucun élément permettant d'identifier ces instigateurs mais cite Georges Clemenceau comme homme politique ayant participé à cette conjuration[4]. Ils se répétaient : « Nous ne pouvons plus vivre ! Zita de Bourbon-Parme, épouse de Charles Ier et par conséquent dernière impératrice d'Autriche, était la fille du duc de Parme Robert Ier de Parme et de l'infante de Portugal Antonia de Bragance. Le jour même, le journal du soir annonce que l’archiduc est mort d’une crise d’apoplexie. Le soir venu, il raconta à sa maîtresse la dispute qu'il avait eue avec son père, l'empereur, et expliqua donc à Marie Vetsera qu'il devait consentir sous la menace d'être déshérité. Rodolphe souffre des absences de sa mère qui court le monde, des défaites de l'Autriche face à la Prusse (1866), de la création de la double monarchie (1867), de l'amour exclusif de sa mère pour sa dernière-née (Marie-Valérie, 1868) des ragots propagés par les mauvaises langues qui prétendent que l'enfant est le fils du comte Andrássy, de la création de l'Empire allemand sous l'égide des Hohenzollern (1871). Héritier entre autres des trônes d'Autriche, de Hongrie et de Bohême, Rodolphe de Habsbourg-Lorraine, archiduc héritier, second personnage de l'État après son père, À l'âge de six ans et suivant la tradition, comme le voulait l'éducation des princes de l'époque, le petit Rodolphe « passe aux hommes », ainsi séparé de sa sœur aînée bien-aimée Gisèle et confié à un précepteur, le général-comte d'origine lorraine Charles-Léopold de Gondrecourt (de)(1814 – 1888), héros des guerres de l'Empire et grand maître de la cour, connu pour sa sévérité. L'année suivante survient la mort de sa grand-mère l'archiduchesse Sophie, qui s'était chargée de son éducation. C'est ce secret que François-Joseph aurait révélé à son fils en privé le 18 janvier précédant le drame. Le 29 janvier les deux invités, le comte Hoyos et le prince Philippe de Saxe-Cobourg, arrivent à Mayerling sans soupçonner la présence de Marie Vetsera. Werner II, un des fils de Radbot, est le premier à prendre le titre de comte de Habsbourg. Dès les premiers jours, l'hypothèse se fait jour selon laquelle le drame participe d'un double meurtre commis par des services secrets. L'infante Marie-Thérèse de Bragance était quant à elle l'épouse de l'archiduc Charles-Louis, frère de l'empereur François-Joseph dont le petit-fils fut l'empereur Charles Ier d'Autriche. Ce comportement jugé pusillanime lui vaut de fréquentes et violentes querelles avec son père. En revanche, le prince aurait convaincu Marie Vetsera, jeune fille de petite noblesse âgée de 17 ans. L'empereur accepta. C'est aussi l'un des monuments les plus visités aux alentours de Prague. Mourons dans les bras l'un de l'autre ! La dernière modification de cette page a été faite le 11 septembre 2020 à 08:17. La tombe de Rodolphe dans la crypte des Capucins à Vienne. Enfin selon le docteur Gerd Holler qui a inspecté le corps de Marie Vetsera en 1955, cette femme ne portait pas de trace de balle. Le prince héritier est enterré le 5 février dans la Crypte impériale de l’église des Capucins à Vienne après avoir été d'abord exposé à la Hofburg sur un catafalque élevé masqué, notamment par des palmiers, comme pour cacher sa tête. S.A.I. 1. Cette version a été longtemps regardée avec suspicion, dans la mesure où elle était contredite par les annonces officielles de la Cour impériale. Marie Vetsera, fille du baron Albin Vetsera, administrateur des biens du sultan de Constantinople, et d'Hélène Baltazzi (ou Baltatsi), est née le 19 mars 1871 à Vienne. Pour préserver l'image de la dynastie, l'empereur et roi François-Joseph fera l'impossible pour obtenir du pape Léon XIII que son fils soit inhumé chrétiennement dans la crypte impériale du couvent des Capucins (envoi après le télégramme diplomatique officiel d'un autre télégramme codé dans lequel l'empereur annonce que son fils a été tué), et non à l'écart comme l'Église l'impose à l'époque à tous les suicidés (la rumeur du suicide se propagera cependant jusqu'à Rome où le cardinal Rampolla, secrétaire d'État de Léon XIII, tentera sur ce fondement de s'opposer aux obsèques religieuses de l'archiduc - en conséquence de quoi, en 1903, l'empereur-roi usera de son droit d'exclusive pour empêcher l'élection du cardinal Rampolla à la papauté). La dernière modification de cette page a été faite le 1 décembre 2020 à 12:03. On se retrouve aujourd'hui pour un nouvel épisode de l'émission culturelle, historique et documentaire, Secrets d'Histoire, présentée par Stéphane Bern et diffusée sur France 2. Dans ce contexte, Peter Poetschner a avancé l'hypothèse que Rodolphe et Marie étaient frère et sœur. Selon Zita, l'archiduc aurait été assassiné car il aurait refusé de participer à un complot contre son père, complot qui visait à détrôner François-Joseph et à le remplacer, sur le trône de Hongrie par Rodolphe, et sur le trône d'Autriche par l'archiduc Jean de Habsbourg-Toscane ; Rodolphe aurait été informé de certains éléments relatifs à ce complot et aurait été assassiné, afin que les instigateurs ne soient pas inquiétés. Le danger qui me menace est de nature politique. Dieu aura pitié de nous ! Pour le couple impérial, c'est un pis-aller : l'empereur n'a guère d'estime pour le père de la fiancée, l'arriviste roi Léopold II. Fils de l'empereur François-Joseph Ier d’Autriche et d'Élisabeth de Wittelsbach (« Sissi »), il épouse le 10 mai 1881 la princesse Stéphanie de Belgique, fille de Léopold II et Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine. Cette dernière lui répondit froidement qu'elle était enceinte. Il obtient aussi l'avoue… Ce fut alors une scène affreuse de désespoir et de tendresse. Elle, si frêle dans sa robe de satin, en a 19. Cette dernière lui répondit froidement qu'elle était enceinte. ), aggravés par l'impossibilité de divorcer et sa stérilité (due sans doute à une gonococcie), l'archiduc-héritier songeait, de plus en plus souvent, au suicide. Dieu aura pitié de nous ! Craignant également de mourir avant d'avoir eu le temps d'accomplir son œuvre de libéralisation de l'empire (comme le père de Guillaume II, Frédéric III, mort en 1888 après trois mois de règne), Rodolphe est également très affecté par le sort tragique du roi de Bavière Louis II. 21 octobre 1911. Cette littérature fantaisiste refusant la version officielle du double-suicide est contredite par une découverte en 2015 : le 31 juillet, la Bibliothèque nationale autrichienne annonce qu'un récent inventaire de la banque privée autrichienne Schoellerbank (de) a mis au jour une chemise en cuir avec, à l'intérieur, des photographies et trois lettres d'adieu manuscrites authentifiées de Marie Vetsera[8]. De même, François-Joseph tentera-t-il de cacher les circonstances exactes du décès (notamment la présence de Marie Vetsera). Le drame de Mayerling (1964) de Stellio Lorenzi, avec Michel Dacquin et Perrette Pradier. Je me permets de rappeler la mémoire de Ses Augustes Parents, l’Empereur Charles et l’Impératrice Zita, dont le combat pour la paix en 1917, qui aurait pu sauver des millions de vie, a à lui seul au moins sauvé l’honneur de l’Empire d’Autriche et donné au serment de leur couronnement sa vraie signification. », « Nous ne pouvons plus vivre ! Il est frustré de n'être que prince héritier à trente ans alors que son père était empereur à dix-huit ans et que le nouvel empereur allemand Guillaume II, qu'il méprise profondément, en a 29. De cette union, il a eu 8 enfants dont 4 sont entrés en religion. Le 28 janvier, Marie Vetsera et Rodolphe quittent chacun de leur côté Vienne pour se rendre au pavillon de chasse de Mayerling, où le prince héritier doit chasser avec le comte Joseph Hoyos et son beau-frère, le prince Philippe de Cobourg (époux de la sœur de Stéphanie). Il est le frère de Matthias (Mátyás) II de Habsbourg. En réalité, l'empereur François-Joseph eut une explication très vive avec son fils au sujet de Mlle Vetsera et le menaça même de le déshériter s'il ne rompait pas aussitôt cette liaison. Et la thèse officielle parle de « crise cardiaque » ou d'« apoplexie ». En 1873, sa sœur Gisèle est mariée à l'âge de 16 ans au prince Léopold de Bavière ; mariage de convenance mais politiquement inutile. Rodolphe est très intelligent, peu conventionnel, impulsif et très libéral, alors que Stéphanie est plutôt sérieuse, protocolaire et terne. D'un point de vue social, il combat ainsi le cléricalisme et les privilèges de l'aristocratie, dénonce la misère des travailleurs. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’archiduc Rodolphe d’Autriche, né le 5 septembre 1919 à Prangins en Suisse et décédé à Bruxelles le 15 mai 2010 (à 90 ans) est le sixième enfant de l’empereur Charles et de l’impératrice Zita d’Autriche. Le père Johannes de Habsbourg-Lorraine (au centre de l'image) lors de son ordination. Proche des milieux progressistes et libéraux, le seul moyen qu'il ait trouvé pour critiquer la ligne suivie par son père est d'écrire de nombreux articles dans divers quotidiens viennois, publiés sous plusieurs pseudonymes, où il défend son idéal.

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