Malgré l’environnement désertique de ses  alentours, la mer d’Aral procurait aux communautés côtières une importante source de pêche : en 1957, cette activité représentait une production de 48 000 tonnes de poissons, soit 13% de la pêche de l’URSS. La situation est complexe. > Le coton responsable de l’assèchement de la mer d’Aral ? Vraie question, est-ce que la culture du coton a provoquer l’assèchement de la mer d’Aral ? En 1960 la mer d’Aral s’étendait sur 67 300 km 2, ce qui faisait d’elle la … La mer d'Aral est un lac d'eau salée d'Asie centrale situé entre 43° et 46° de latitude nord et entre 58° et 62° de longitude est, occupant la partie basse de la dépression touranienne ou aralo-caspienne au milieu d'espaces désertiques. Au vu des difficultés à trouver des solutions efficaces et de grande ampleur au problème de l’assèchement de la mer d’Aral, la communauté internationale est entrée en jeu dès le début des années 90. En effet le climat est aujourd’hui considéré comme continental et les températures oscillent entre -50 l’hiver et – 50 l’été. Située à cheval entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan avec une superficie de 67300 km², soit deux fois la superficie de la Belgique pour situer ! La crise a donc été provoquée par un gouvernement qui n’existe plus. Niveau climatique c’est également une catastrophe. Par Frédérique Lalonde (2008) La mer d’Aral Autrefois grande comme le Portugal, c’est-à-dire plus de 66 000 km², la mer d’Aral est aujourd’hui réduite à l’état désertique. En plus de l’impact désastreux sur la biodiversité marine, les oiseaux et mammifères de la région ont également souffert: le nombre d’espèces a été divisé par deux. Il y a 50 ans la mer d’Aral (qui est en réalité un lac salé -1ere nouvelle-) etait le 4ème plus grand lac de la planète. Il est évident que les cinq pays d’Asie centrale tiennent également une part de responsabilité pour l’assèchement de la mer d’Aral, et plus particulièrement le Kazakhstan et l’Ouzbékistan qui se partagent la mer. He specializes in development issues affected by cultural clashes between the developed and developing world, aiming to shift the Western-centric perception of international issues in order to create more responsive political agendas. Cette perte massive d’eau a drastiquement altéré le climat de la région, maintenant considéré comme continental. Très simple, en 1960 l’Union Soviétique décide de cultiver les steppes, donc de produire du coton (entre autre). Malheureusement pour l’Ouzbékistan, la partie Sud de la mer d’Aral semble condamnée à disparaître. Il y a 50 ans la mer d’Aral (qui est en réalité un lac salé -1ere nouvelle-) … La réponse est : OUI. Non seulement une conséquence environnementale mais aussi économique, car les aires de pâturages. La crise a donc été provoquée par un gouvernement qui n’existe plus. He loves eating French dishes and bragging about his home-country, yet hates being stereotyped as such. La mer d'Aral, à cheval entre le Kazakhstan et l'Ouzbekistan, avait perdu 75% de sa superficie en 50 ans. Les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria sont détournés pour irriguer les cultures . L’assèchement de la mer d’Aral 23 février 2015 3 mars 2015 / dacruzalex / Poster un commentaire Afin de comprendre l’enjeu de ces deux acteurs dans la catastrophe de la mer d’Aral, il faut remonter à l’ère soviétique.En effet, pendant cette période, l’agriculture a été … A cause de l’utilisation à outrance des pesticides, la mer est asséchée. La mer d'Aral, catastrophe environnementale, En quelques mots, en quelques chiffres : ancien lac d'eau salée d'Asie Centrale, au milieu d'espaces désertiques, elle est partagée entre le Kazakhstan au nord et l’Ouzbékistan au sud dans les années 1960, la mer d'Aral, encore alimentée par les puissants fleuves Amou-Daria et Syr-Daria, formait la quatrième plus vaste étendue lacustre… La mer d'Aral est un lac d'eau salée partagé entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan en Asie centrale.. En 1960, encore alimentée par les puissants fleuves Amou-Daria et Syr-Daria, la mer d'Aral couvrait 68 000 km².. En 2000, cette superficie a été divisée par deux et en 2015 par huit. Avant les années 60, la mer d’Aral était la 4ème plus grande étendue d’eau intérieure, derrière la mer Caspienne, le Lac Supérieur, et le Lac Victoria. a  contaminé l’eau et le sol du lac. L’Ouzbékistan a été jusqu’à adresser des menaces militaires à l’égard de ces pays pour leur manque de coopération. Ainsi, les vallées de l’Amu Darya et Syr Darya sont devenues nettement plus arables, au détriment de la mer d’Aral, dont le niveau d’eau a baissé à une vitesse effrénée. L’assèchement de la mer d’Aral démontre bien comment le manque d’entente entre des pays concernés par un même enjeu environnemental peut avoir des conséquences irréversibles. L’assèchement de la mer d’Aral est une catastrophe naturelle passée sous le radar du public mondial, dont on entend très peu parler de nos jours. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Sa survie à long terme n’est pas assurée, même dans la petite mer. De son côté, le Kazakhstan travaille davantage avec les acteurs mondiaux pour sauver sa partie de la mer d’Aral. Selon les projections, le bassin du Sud en Ouzbékistan va complètement disparaître d’ici 2025, et même si les effets néfastes des pesticides au fond du bassin se  font ressentir sur la santé publique jusque dans la capitale (Tachkent est à plus de 500 km de la mer), le gouvernement Ouzbek ne semble pas prêt à investir davantage dans les projets de sauvetage. 10 ans plus tard en 1970 elle avait perdu 9/10eme de sa surface. En bloquant intentionnellement l’eau, la Russie peut donc manipuler à son avantage certains échanges avec le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. Entre 1960 et 2000, la mer d'Aral avait déjà perdu 75 % de sa superficie. Dans les pas de ce premier effort, d’autres actions ont pu être mises en place. , la taille de la mer a régressé jusqu’à ne représenter qu’un dixième de sa taille originelle à la fin des années 80. A cela ajouter les cancers. L’assèchement de la mer d’Aral est une catastrophe naturelle passée sous le radar du public mondial, dont on entend très peu parler de nos jours. Avec le démantèlement de l’union soviétique en 1991, les cinq pays de l’Asie centrale (Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan, et Kirghizistan) se sont vus attribués la lourde tâche de sauver la mer d’Aral. La réponse est : OUI. Aussi, en URSS, un poisson pêché sur six provenait de ce lac salé. Quelles sont les causes de l'assèchement de la mer d'Aral? Ce bouleversement environnemental et climatique a eu un impact profond sur l’économie des communautés locales. De nombreuses études soulignent ces enjeux de santé publique : au monde (110 / 1000), d’une hausse de cancers, d’anémies, de tuberculoses, etc, La situation est complexe. La mer d’Aral est aujourd’hui toujours alimentée par des rivières mineures, dont les sources se trouvent sur le territoire Russe. Au vu des difficultés à trouver des solutions efficaces et de grande ampleur au problème de l’assèchement de la mer d’Aral, la communauté internationale est entrée en jeu dès le début des années 90. Mais dans les années 50, l’URSS avait d’autres ambitions économiques que la pêche. La mer d'Aral est un lac d'eau salée dont le bassin versant se partage sur 5 pays. Avant les années 60, la mer d’Aral était la, intérieure, derrière la mer Caspienne, le Lac Supérieur, et le Lac Victoria. Ils ont alors détourné une partie des fleuves pour irriguer leurs cultures et ont ainsi privé la mer d’Aral de 20 à 60 km3 d’eau, chaque année. © Copyright 2017 Peau-Ethique - Mentions légales -. Victime des politiques agricoles soviétiques. En 2014, les conditions climatiques extrêmes ont causé l’assèchement quasi complet de la zone sud. Mais depuis son démantèlement, la Russie a très peu de lien avec la situation, puisque son autorité ne s’étend plus jusqu’à la région en question. Il s’agit d’une affaire délicate, qui met en avant un manque de coopération entre des pays qui cherchent à éviter toute responsabilité. La pêche est devenue complètement impraticable puisqu’en plus du bas niveau de l’eau (qui limite l’existence de poissons), un taux néfaste de pesticides provenant des fleuves et une augmentation de la salinité de l’eau ont exterminé la quasi-totalité de la biodiversité locale. Voici 5 informations à connaitre à son sujet. Une seule variété de poisson vit encore dans ces eaux, mais elle est impropre à la consommation ; les pêcheurs ont bien sûr dû cesser toute activité, ce qui a conduit les 30 000 personnes qui vivaient de la pêche à émigrer. Longtemps, l’assèchement de la mer n’a été pour nous qu’un problème parmi d’autres. La ‘mer’ d’Aral – qui est en fait un grand lac peu salé – était alimenté par les deux plus grands fleuves d’Asie centrale : l’Amu Darya et le Syr Darya. Au début des années 1960, les économistes soviétiques décident d’intensifier la culture du coton en Ouzbékistan et au Kazakhstan. La zone nord de la mer d’Aral a ainsi retrouvé 18% de sa surface initiale. En plus de l’impact désastreux sur la biodiversité marine, les oiseaux et mammifères de la région ont également souffert: le nombre d’espèces a été divisé par deux. L’Ouzbékistan lui-même a également du mal à tenir ses promesses, et son immense revenu provenant du coton le dissuade de modifier son alimentation en eau. Encourageant les pays d’Asie centrale à se réunir pour faire face au problème ensemble, de nombreux acteurs externes, et surtout la Banque Mondiale, ont réussi à rassembler plus de 800 millions de dollars en seulement 10 ans. Les champs obligatoires sont indiqués avec *. Le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, dont les frontières divisent la mer, sont aujourd’hui les principaux concernés par cette catastrophe écologique, économique, et de santé publique. La principale cause de l’assèchement de la mer d’Aral (Darya) La mer d’Aral est une mer intérieure partagée entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. Plutôt que d’avoir une moyenne de -25 degrés en hiver et 35 degrés en été, les populations doivent endurer des températures atteignant -50 en hiver et 50 en été, auxquelles s’ajoutent des vents violents atteignant 90 km/h. Cependant, de nombreuses sources indiquent que la Russie interfère toujours avec les cinq pays d’Asie centrale, affectant la situation de la mer d’Aral: la Russie chercherait à, accroître son influence en renforçant la dépendance, en eau des pays. La plus fructueuse d’entre elles est la construction du barrage de Kokaral. En 1987, les pêcheurs de la région, habitués à des pêches prolifiques, ont atteint le triste record de 0 tonne de poissons pêchés. Sur ce qu’on y aperçoit de la Mer d’Aral, il y a une île (qui n’est pas à la place de l’Île de Vozpojdiénié)or ce n’est que dans les années 80 que des îles sont apparues suite à l’assèchement. Ces images satellites, prises en 2001 et 2016, montrent son assèchement au cours des 15 dernières années. “L’état de la mer d’Aral commence à se stabiliser, le processus d’assèchement a ralenti”, a déclaré Petr Zavialov, vice-directeur de l’institut d’océanologie de l’Académie des sciences de Russie, le 18 juin dernier. et à baisser le taux de salinité de la mer, permettant à certaines espèces de poissons de la repeupler. Mer d’Aral… Cette carte me paraît bizarre. Entre 43° et 46° de latitude nord. Par les réformes soviétiques passées, et à travers des actes frauduleux aujourd’hui, la Russie aggrave intentionnellement la situation. Victime des politiques agricoles soviétiques, la taille de la mer a régressé jusqu’à ne représenter qu’un dixième de sa taille originelle à la fin des années 80. Il s’agit d’une affaire délicate, qui met en avant un manque de coopération entre des pays qui cherchent à éviter toute responsabilité. Si l’on peut se réjouir de voir la mer d’Aral réapparaître en partie, il est important de noter qu’il a fallu attendre qu’il y ait des répercussions sur l’économie et la santé des habitants de la région pour que la communauté internationale initie des démarches de sauvetage de l’environnement. Entre 58° et 62° de longitude est. Non seulement une conséquence environnementale mais aussi économique, car les aires de pâturages ont diminué de 80% et la chasse n’est plus un moyen de subsistance convenable. The McGill International Review - Canada's premier undergraduate journal of international affairs. _ L'assèchement de cette mer fut planifié dès 1918. Ces problèmes environnementaux ont aussi des effets néfastes sur la santé des populations locales, ce qui force les autorités à constater l’urgence d’établir des solutions efficaces pour sauver la mer d’Aral. En 1990, la Banque Mondiale a mis en place le Programme d’Assistance pour le Bassin de la Mer d’Aral (ASBP), un projet général de réhabilitation, de développement et de planification stratégique sur 15-20 ans. La mer d’Aral se vide, car l’eau des deux fleuves qui l’alimentent, l’Amou-Daria et le Syr-Daria, a été détournée pour les besoins de l’agriculture. La mer d’aral: Son portrait. La mer d’Aral, située entre le Kazakhstan et l’Ouzbékhistan, se trouve dans un état critique d’assèchement depuis les années 1970. La plus fructueuse d’entre elles est la construction du barrage de Kokaral. A cela ajouter des vents violents (+90km/h). Mais depuis son démantèlement, la Russie a très peu de lien avec la situation, puisque son autorité ne s’étend plus jusqu’à la région en question. Un bateau parmi des centaines échoués sur le bassin asséché de la Mer d'Aral. Bien-sûr il n’y a pas que les cultures qui sont touchées par ces vents salés, il y a aussi la population. Ce gigantesque barrage dans le bassin du Nord a réussi à remonter le niveau de l’eau de. Les projets de développement agricole à l’origine de l’assèchement ont été initiés par le gouvernement central soviétique de Moscou. Et juste pour une culture du coton. Son écosystème est (était) composé de 5 régions naturelles : sèche, désert sub-tropicaux, et sub-boréaux, plateaux argileux et des pleins delta alluviaux, avec au total 20% de montagnes et 80% de plaines. Dans les pas de ce premier effort, d’autres actions ont pu être mises en place. L'assèchement de cette mer fut planifié dès 1918 [2].Au début des années 1960, les économistes soviétiques décident d’intensifier la culture du coton en Ouzbékistan et au Kazakhstan.Les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria sont détournés pour irriguer les cultures (Canal du Karakoum).Ainsi en 1960 entre 20 et 60 km 3 d'eau douce sont détournés.

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